Les gens me font sourire.
Les gens me font rire.
Les gens nous ont vraiment pris pour des imbéciles ?
Je ne sais pas vous, mais moi, les blabla m’ont toujours gonflée.
A l’heure où le monde affiche sa popularité sur Facedebook et autre réseau social, à l’heure où chacun bombarde l’autre de message texte et autre « regarde comme je pense à toi et aux tiens », quand vient le moment du face à face, quand vient le moment de prouver ses paroles par des actes, la scène est vide.
C’est tellement plus facile de dire. C’est tellement plus simple d’écrire. Et puis, quand je t’offre des cadeaux, ça compense bien mon absence, non ? L’être humain est-il assez stupide pour croire aux bienfaits du matériel ? Ton voisin pense-t-il vraiment que tu es exceptionnel car tu lui offres chaque mois la moitié de ton pain ? Ta mère est-elle convaincue de ton amour car tu demandes toujours de ses nouvelles, alors que quand tu es là tu préfères faire le tour de ta cour, plutôt que de lui accorder de ton temps si précieux ?
Sérieusement ? Tu crois vraiment que tu es rempli de générosité et de bonté car tu les inondes de « je vous aime » et autres « tu me manques » ?
Parfois je me pose la question de savoir si tu ne fais pas ça pour regonfler ton amour propre. Regarde comme je suis quelqu’un de bien. Regarde comme je pense à toi. Mais non. Excuse-moi de te contredire, mais tu as tort. Les gens qui pensent vraiment à moi viennent me voir, les mains vides, sans aucune raison particulière. Les gens qui pensent vraiment à moi préfèrent passer du temps sur mon canapé plutôt que d’aller saluer Pierre, Paul et Jacques. Les gens qui pensent vraiment à moi ne me couvrent pas de cadeaux, mais m’enlacent de leur présence. Les gens qui pensent vraiment à moi ne me disent pas « j’attends ton invitation » mais plutôt « demain je passe ». Les gens qui pensent vraiment à moi ne m’illusionnent pas avec leurs mots et leurs promesses, mais sont au pied du mur quand il s’agit de m’aider à le grimper.
Arrête avec tes simagrées. Tu ne nous auras pas. Nous ne nous laisserons pas berner.
Les promesses en l’air et les jolis mots sont balayés d’un revers de main. Nous ne gardons que les actes. Et, désolée de te le dire, mais tu n’es plus là.