Ouch, ça va faire mal...
Si j’aurais vu ce qu’il a fait, ça m’aurait rendue hors de moi. Non, vraiment, comment il a pu faire ça ? Ça lui joue énormément de tort. C’est la majorité qui le remporte, on le sait. Il le sait pas lui ? Il doit pas avoir les lumières à toutes les étages. Il le savait qu’il manquait des sous pour faire atteindre la somme. L’enveloppe était pas complète. Je me semble pas. On lui avait dit, tout le monde lui avait dit « non, mais qu’il ne l’envoye pas ». C’était un cri du corps. C’est nous qu’on avait raison. Et il a pas écouté. C’est pas la seule fois qu’on le prévenait. Mais il y a que celui là où je m’en rappelle. En plus, je voulais être sûre avec lui. Il le savait que j’allais compléter l’enveloppe, mais je me fais payer à coup de pierres, il le sait très bien. Ça aurait pris plus de temps que lui. Et maintenant, à cause de lui, il faut que je voye quand je peux aller voir l’administration. Je les ai appelés. Mais les ouvertures de bureau sont de 9h à 12h30, je dois ré-altérer mon appel. Vraiment n’importe quoi ces administrations. Comme si on vivait que le matin. C’est pas beaucoup très la réalité des gens qui se passe là bas. Ils sont vraiment pire bêtes que tous. Et puis, qu’est ce que vous avez à gueuler ? J’ai le droit de murmurer dans ma bouche en râlant.
Rien ne te choque dans le texte ci-dessus ? Tu ne vois pas les fautes à chaque phrase ? Aïe, cours t’acheter un Bescherelle mon ami.
Tout ce qui précède, absolument chaque tournure de phrase et chaque expression mémorable, je les ai entendues.
Je devrais peut-être penser à des droits d’auteur…
Je devrais peut-être songer à revoir mon style d’écriture et mon expression ?
Peut-être sommes nous dans l’erreur ? Nous qui mettons l’imparfait après les « si ». Nous qui allons « chez » le docteur et pas « au ». Nous qui connaissons « la sœur de » et non « la sœur à ». Nous qui remercions pour quelque chose et remercions de faire quelque chose.
Quelques fautes de temps en temps ne sont évidemment pas punissables d’exil moral ou autre lynchage en place publique. Mais, que diable, révisez vos classiques ! Ou notre belle langue française ne sera plus qu’un amoncellement de « tkt », « la sal 2 b1 », « si j’aurais » et autres aberrations linguistiques.
Il était une fois le français.
Il était une fois les français.
Il était une fois les fautes de français...